Du pratique au théorique

La sociologie phénoménologique d’Alfred Schütz et la question de la coupure épistémologique

Sébastien Laoureux

pp. 169-188

Selon une formule célèbre d’Alfred Schütz, les constructions des sciences sociales doivent être considérées et élaborées comme « des constructions du second degré, c’est-à-dire des constructions de constructions faites par les acteurs sur la scène sociale1 ». C’est la spécificité épistémo­logique qui découle de cette position que le présent texte voudrait tenter de ressaisir. Pour ce faire nous repartirons d’abord du projet phénoménologique qui est celui de Schütz — celui d’une phénoménologie non transcendantale du monde de la vie — puisqu’il n’est pas sans conséquences, et détermine même directement ses positions épistémo­logiques et méthodologiques.

Publication details

Full citation:

Laoureux, S. (2008). Du pratique au théorique: La sociologie phénoménologique d’Alfred Schütz et la question de la coupure épistémologique. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (3), pp. 169-188.

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