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(2012) Le vivant et sa naturalisation, Dordrecht, Springer.
Dans les chapitres précédents, nous avons développé le projet husserlien de fondation transcendantale des ontologies des sciences en montrant, d'une part, comment ce projet est mené par Husserl et quelle conception de la biologie s'en dégage, et d'autre part les problèmes et les écueils que ce projet comporte; et ce aussi bien dans les Ideen II que dans la philosophie du monde de la vie. Nous allons à présent aborder le deuxième auteur principal de ce livre. Cette transition appelle plusieurs remarques. Rappelons que la perspective que l'on peut dire dominante des travaux comparatistes sur Husserl et Merleau-Ponty est d'étudier la critique merleau-pontienne de l'« intellectualisme » husserlien et de thématiser la dimension non objectivante et pratique du corps propre. Plusieurs travaux ont d'ailleurs récemment montré que l'opposition entre les deux philosophes est moins importante que l'on suppose souvent. Notre but est ici de discuter ces deux auteurs du point de vue de la portée épistémologique de leurs pensées.
Publication details
DOI: 10.1007/978-94-007-1814-2_5
Full citation:
Moinat, F. (2012). La voie ontologique de Merleau-Ponty, in Le vivant et sa naturalisation, Dordrecht, Springer, pp. 91-110.
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