163554

(2009) Corela 7 (1).

Nom propre et dénomination évènementielle

quelles différences en langue et en discours ?

Laura Calabrese-Steimberg

Dans cet article, nous nous intéressons aux dénominations d’évènements historico-médiatiques qui circulent dans les médias, et qui ont la capacité de stocker les coordonnées de l’événement grâce à la mémoire discursive. Cette association entre la dénomination et l’événement est telle qu’il semble naturel de considérer ces expressions comme des noms propres, compte tenu du type de référence directe et permanente qu’ils opèrent. Or il semble que les désignants d’évènements ont des capacités différentes pour stocker la mémoire de l’actualité, selon qu’il s’agit de toponymes, de dates ou d’expressions définies. S’il semble naturel de considérer Tiananmen ou le 21 avril comme des noms propres, la grippe mexicaine ou l’affaire du voile ne fonctionnent comme des noms propres que sur le moyen terme, étant donné leur plus faible capacité mémorielle. Partant de ce constat, il nous semble important de passer d’abord par une description grammaticale de ces objets, pour ensuite interroger leur rapport à la mémoire.

Publication details

DOI: 10.4000/corela.173

Full citation:

Calabrese-Steimberg, L. (2009). Nom propre et dénomination évènementielle: quelles différences en langue et en discours ?. Corela 7 (1), pp. n/a.

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