163682

(2013) Corela 11 (1).

Symmetric structures

Isabelle Haïk

Cet article propose une analyse des mots de la forme NPN, dont certains sont des propositions réduites et d'autres des noms coordonnés. En effet, dans ce travail, je montre qu'il y a deux classes de mots NPN, et non pas une seule, et que ces classes se distinguent en fonction de l'élément qui est le noyau de la construction : si le noyau est P, alors NPN est une proposition réduite (face to face), et si le noyau est N, alors la construction est un nom coordonné (student after student). Un point théorique central posé par l'existence de telles formes est que ce sont des constructions ternaires, et donc qu'elles vont alors directement à l'encontre de la condition universelle sur la binarité des structures (Kayne 1984). Mon objectif sera alors de résoudre la question de cette anomalie. Je proposerai que la condition de Kayne sur les branchements binaires est de nature cognitive. Cette piste permettra de comprendre grâce à quel type d'action mentale des structures comme NPN peuvent être ternaires, et, en passant, de justifier d'une manière cognitivela contrainte signalée par Jackendoff (2008) et attribuée selon lui à une exigence de reduplication, selon laquelle les noms N de la forme NPN doivent être identiques.

Publication details

DOI: 10.4000/corela.2875

Full citation:

Haïk, I. (2013). Symmetric structures. Corela 11 (1), pp. n/a.

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