164765

(2017) Philonsorbonne 11.

Faiblesse cognitive et faiblesse morale chez les stoïciens

Olivier D'Jeranian

pp. 173-193

Les stoïciens sont connus pour avoir défendu un monisme psychologique rompant avec les conceptions classiques de l’âme, en comprenant cette dernière comme intégralement rationnelle. Ce faisant, ils rendent compte des émotions et des passions au moyen de composants dogmatiques validés par l’assentiment. Mais les célèbres résultats de l’intellectualisme stoïcien sur le phénomène pathologique, irrationnel et excessif, occultent ceux de la faiblesse morale. Si les « faibles » sont tels en raison d’une infirmité cognitive et non d’une irrationalité pratique, comment les stoïciens définissent-ils et distinguent-ils l’absence de motivation de celle de contrôle de soi ? Mais surtout, comment évitent-ils de fournir des excuses aux faibles ?

Publication details

DOI: 10.4000/philonsorbonne.908

Full citation:

D'Jeranian, O. (2017). Faiblesse cognitive et faiblesse morale chez les stoïciens. Philonsorbonne 11, pp. 173-193.

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