Glanures aux champs et sur les chemins de ma discipline

Fritz Nies

pp. 11-23

Dans quelle mesure la romanistique a-t-elle une vocation particulière pour s’occuper de problèmes de l’interculturalité ? Après avoir jeté un regard sur les origines à l’époque romantique, j’esquisse notre champ de recherche, excessivement vaste, puis mentionne un idéal de polyglottisme solidement enraciné, un penchant à dépasser les limites, pourtant peu étroites, imposées par la discipline, enfin les expériences transculturelles des nombreux expatriés sous le régime nazi. L’ensemble de ces qualités propres aux romanistes est, semble-t-il, fort apprécié dans l’aire romane et au-delà. En outre la formation plurivalente de nos étudiants les rend aptes aux carrières universitaires, voire dans maintes institutions extra-universitaires, ayant un champ d’activité interculturel. Je ne passe pas sous silence les points faibles, presque inévitables, de ma discipline – surtout un certain manque de professionalisme dans la maîtrise de plusieurs langues romanes ou la connaissance de détails familiers aux spécialistes des philologies nationales. Et je ne tais pas non plus des partis pris et fausses pistes en temps de crise. Pour terminer mon tour d’horizon j’en viens à quelques tendances nouvelles puis aux expectatives à moyen terme.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.1461

Full citation:

Nies, F. (2014). Glanures aux champs et sur les chemins de ma discipline. Revue germanique internationale 19, pp. 11-23.

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