L'anthropologie et l'histoire naturelle dans la modernité esthétique (Döblin, Benn, Jünger)

Tanja van Hoorn

pp. 211-220

Autour de 1930, Alfred Döblin, Gottfried Benn et Ernst Jünger se sont tournés vers des questionnements anthropologiques. Ce faisant, et afin de donner une représentation de l’histoire, ils combinent l’anthropologie avec l’histoire naturelle au sens du XVIIIe siècle, qui pouvait pourtant sembler obsolète. Döblin examine l’homme en tant qu’être de « nerfs et de muscles », Benn veut élever des « cerveaux dotés de canines » et Jünger s’enferme dans son herbarium avec le plus beau des plantains. On ne saurait donc parler d’une « fin de l’histoire naturelle » (Lepenies), en particulier quand on se place d’un point de vue anthropologique.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.334

Full citation:

van Hoorn, T. (2009). L'anthropologie et l'histoire naturelle dans la modernité esthétique (Döblin, Benn, Jünger). Revue germanique internationale 10, pp. 211-220.

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