175250

(2016) Philosophia Scientiae 20 (2).

De la culture politique comme culture de savoir 

le politisme intellectuel entre occidentalisation et inculturation

Nasser Suleiman Gabryel

pp. 115-131

Comment penser les processus d’interactions culturelles ? L’analyse du monde arabe est réduite trop souvent à l’analyse conjoncturelle de ces relations, elle contient trop souvent en elle-même un chauvinisme de l’universel. En effet, la force de l’idéologie de l’immédiateté, c’est sa capacité à domestiquer notre point de vue. Cela présuppose que la confiance commune de sujet connaissant est si forte que notre lecture de l’immédiat est corrélée par une analyse aussi rapprochée en termes de temps que l’événement lui-même et son commentaire (par exemple les termes antagonistes : « Occident versus Orient », « guerre de civilisations »). Et pourtant bien que notre savoir se réduise en qualité de pensée, nous n’avons aucune difficulté pour dire que nous savons. Mais que savons-nous au juste à propos des relations de l’interculturalité pratique ? Comment penser sans narcissisme idéologique ou ethnocentrisme scolastique, les cultures politiques extra-occidentales ? Pour cela, il s’agit de se défaire du prisme des aires culturelles et de reposer à nouveau la question de l’expérience de l’universel.

Publication details

DOI: 10.4000/philosophiascientiae.1183

Full citation:

Suleiman Gabryel, N. (2016). De la culture politique comme culture de savoir : le politisme intellectuel entre occidentalisation et inculturation. Philosophia Scientiae 20 (2), pp. 115-131.

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