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(1976) The crisis of culture, Dordrecht, Reidel.

Identité personnelle et la temporalité du moi

Albert Shalom

pp. 149-177

Dans la deuxième partie de La Crise des Sciences Européennes, Husserl affirme encore une fois son leitmotif principal: que sans une analyse sérieuse du moi, du je, de l’ego, il ne peut y avoir de philosophie authentique. Cette affirmation me paraît d’autant plus vraie aujourd’hui quenous passons par une période où la notion même d’un ‘moi’ ou d’un ‘je’ dans le sens d’une intériorité irréductible et autonome est considérée comme périmée, dépassée, superflue. Mais il me semble aussi que la notion phénoménologique d’un ‘moi transcendental’ a contribué à ce scepticisme. C’est donc cette notion qu’il faut d’abord essayer de cerner. Il s’agira de montrer que dans la pensée husserlienne le fait d’affirmer une unité de ‘constitution’ entre l’ego transcendental et le moi quotidien mène, en réalité, à une dissociation de fait, une rupture, entre le moi particulier en tant que tel et son activité consciente et ‘constitutive’, activité qui est incapable de formuler une raison d’être du fait de la particularité du moi, sujet effectif de cette activité de la conscience.

Publication details

DOI: 10.1007/978-94-010-1446-5_10

Full citation:

Shalom, A. (1976)., Identité personnelle et la temporalité du moi, in A. Tymieniecka (éd), The crisis of culture, Dordrecht, Reidel, pp. 149-177.

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