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121507

(1990) Husserl-Ausgabe und Husserl-Forschung, Dordrecht, Kluwer.

Monadologie transcendantale et temporalisation

Marc Richir

pp. 151-172

La doctrine husserlienne de l'intersubjectivité, et de l'intersubjectivité transcendantale, a été le plus abondamment étudiée et commentée sur le texte de la VeMéditation cartésienne, dont on sait aujourd'hui, depuis le monumental travail d'édition livré par I. Kern, des manuscrits "Sur la phénoménologie de l'intersubjectivité" dans les Husserliana 1, qu'il ne constitue qu'un moment tout provisoire dans la méditation de Husserl — moment qui, par surcroît, l'a laissé à ce point insatisfait qu'il a renoncé à le publier en allemand de son vivant. Nombre de ces études et de ces commentaires a été affecté par l'ambiguïté fondamentale qui traverse la VeMéditation, et que résume fort bien I. Kern (Hua XV, XVIII-XXI): poussé par l'esprit cartésien de la fondation apodictique de la connaissance, Husserl poursuit la réduction jusqu'à la "sphère primordiale", dont on ne sait jamais très clairement si elle joue le rôle d'un fondement épistémologique permettant de dériver l'expérience de l'Autre — auquel cas celui-ci sortirait du Même comme Eve de la côte d'Adam — ou le rôle d'un fondement de motivation, à élucider par l'analyse constitutive, dans la mesure où l'Autre y serait, précisément, toujours déjà inscrit, au moins en creux.

Publication details

DOI: 10.1007/978-94-009-2427-7_9

Full citation:

Richir, M. (1990)., Monadologie transcendantale et temporalisation, in S. Ijsseling (éd), Husserl-Ausgabe und Husserl-Forschung, Dordrecht, Kluwer, pp. 151-172.

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