Le "renversement copernicien" de l'amitié

A propos de l'amitié des sages chez Aristote

Pavlos Kontos

pp. 441-458

Quelle est la conséquence de la non-nécessité de l'amitié dans la sagesse pour le statut de l'amitié elle-même? (EN , 1177b 1, 1159a 5-12). L'A. n'entend pas suivre l'aventure de l'amitié chez le sage. Ce qu'il importe de savoir, c'est dans quelle mesure le sage peut participer au 'jeu de l'amitié', tel qu'il se déploie en tant qu'activité d'ordre éthique. Ce qui est ici interrogé, ce n'est plus la possibilité de l'amitié chez le sage, mais la possibilité du sage dans l'ordre de l'amitié, non pas le fait que le sage n'a pas besoin d'amis mais le fait que l'amitié n'a pas besoin de sages. Ce 'renversement copernicien' sauve, pour la première fois, la particularité de l'amitié dans son caractère éthique.

Publication details

Full citation:

Kontos, P. (1999). Le "renversement copernicien" de l'amitié: A propos de l'amitié des sages chez Aristote. Revue philosophique de Louvain 97 (3-4), pp. 441-458.

This document is available at an external location. Please follow the link below. Hold the CTRL button to open the link in a new window.