La critique de Schopenhauer dans "L'Action"

Claude Troisfontaines

pp. 603-619

Schopenhauer prétend que le malheur de l'homme vient de sa volonté de vivre dans le monde et qu'il doit en conséquence aspirer au néant. Blondel remarque toutefois que, sous la négation du vouloir- vivre, se cachent une volonté de l'être et une volonté du phénomène qui s'annulent tour à tour. Refusant cette opposition dont l'origine remonte à Kant, l'auteur montre que la volonté de vivre prépare la volonté à s'affirmer intégralement. Là où le pessimisme voit une déchéance inévitable, le philosophe de l'action voit une promotion possible.

Publication details

Full citation:

Troisfontaines, C. (1993). La critique de Schopenhauer dans "L'Action". Revue philosophique de Louvain 91 (92), pp. 603-619.

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