L'ombre de Caliste

Le sonnet galant écrit à partir de Malherbe

Miriam Speyer

Au milieu du XVIIe siècle, l’écriture poétique fait partie intégrante des passe-temps prisés dans les lieux de sociabilité mondaine. Ces compositions présentent un certain nombre de traits stylistiques communs qui les inscrivent dans un réseau textuel. Derrière celui-ci se dessine aussi une forme de communauté des auteurs, tous amateurs. Mais si ces rimailleurs sans grande expérience dans l’écriture peuvent en effet composer aisément des pièces poétiques, c’est peut-être qu’ils disposent d’un moule, que celui-ci soit conscient et assumé ou non. Et quel poète serait plus propice à produire un tel moule que François de Malherbe, le père du vers classique ? Aussi notre étude s’attachera-t-elle à montrer qu’au-delà de l’influence générale bien connue du poète caennais, certains de ces sonnets, dont les « Sonnets à Caliste », ont pu fournir des modules « prêt-à-l’emploi » aux versificateurs galants, constituant, par conséquent, une forme de communauté stylistique avec François de Malherbe.

Publication details

DOI: 10.4000/corela.6838

Full citation:

Speyer, M. (2018). L'ombre de Caliste: Le sonnet galant écrit à partir de Malherbe. Corela 26 (HS), pp. n/a.

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