164903

(2014) Noesis 22-23.

Authenticité et affirmation du singulier en architecture

Thierry Verdier

pp. 185-202

De manière évidente l’architecture « est ». Par sa matérialité et sa présence, elle s’impose dans l’espace de nos vies. Mais son authenticité n’est pas technique, historique ou matérielle. Elle est symbolique et culturelle. Car au delà de son « apparence », l’architecture n’existe que par ses usages, par ses incessantes modifications ou même par son souvenir. Il n’existe aucun moment de l’histoire d’une architecture qui serait plus « authentique » qu’un autre. L’authenticité relève d’une vision doctrinaire de l’architecture qui considérerait l’excellence d’un moment unique, face à l’infini d’une histoire toujours renouvelée. Or, dans un monde qui se caractérise par la quête perpétuelle (et bien illusoire) du singulier, l’architecture qui, par essence, est in-définie et plurielle, risque de se transformer en signe, « authentique » mais dépourvu de sens.

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Full citation:

Verdier, T. (2014). Authenticité et affirmation du singulier en architecture. Noesis 22-23, pp. 185-202.

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