Langage scientifique et langage spéculatif (suite et fin)

Jean Ladrière

pp. 250-282

Le problème des rapports entre science et philosophie est abordé ici dans la perspective de l'analyse du langage. Il est posé sous une forme sémantique : comment les propositions scientifiques d'une part, les propositions spéculatives (philosophiques) d'autre part signifient-elles ? Une introduction donne quelques indications sur la question du sens des propositions en général. Ensuite vient une discussion de la théorie néo-positiviste relative au sens des propositions scientifiques; elle est suivie d'un examen du statut sémantique des termes théoriques et des propositions dans lesquelles ils figurent. On met en évidence le rôle du champ sémantique des termes et on tente de montrer que la constitution de ce champ s'effectue dans un horizon de compréhension qui est celui de l'opératoire. La dernière partie de l'article concerne le statut sémantique des termes et propositions du langage spéculatif. L'analyse prend appui sur des exemples empruntés au célèbre ouvrage de Whitehead, Process and Reality. Ici aussi on tente de montrer qu'il y a présupposition d'un horizon de constitution, qui fonde la possibilité même du langage.

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Full citation:

Ladrière, J. (1971). Langage scientifique et langage spéculatif (suite et fin). Revue philosophique de Louvain 69 (2), pp. 250-282.

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