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149463

(1971) Vers une nouvelle philosophie transcendantale, Dordrecht, Springer.

Conclusion

Theodore Geraets

pp. 182-187

La pensée de Merleau-Ponty a mûri pendant de longues années, se laissant solliciter, successivement et simultanément, par des philosophies aussi diverses que celles de Henri Bergson, de Gabriel Marcel, de Max Scheler, d'Edmund Husserl, de Hegel, de Marx, de Heidegger et de Jean-Paul Sartre.1 Ce mûrissement ne s'est pas fait sans hésitations ni tâtonnements, et nous croyons avoir établi qu'en 1939 un seuil important a été franchi,—non pas tellement à cause d'un changement d'influence «dominante», mais par la découverte chez le même philosophe, Husserl, de l'ouverture d'une voie qui, au delà des impasses de la philosophie transcendantale classique (qui fut dans un sens aussi la sienne), pouvait mener à «quelque chose d'autre». Ce fût justement la conviction définitive qu'il est impossible de s'installer dans «l'attitude transcendantale» qui ouvrait la voie à une réflexion plus radicale.

Publication details

DOI: 10.1007/978-94-010-2984-1_5

Full citation:

Geraets, T. (1971). Conclusion, in Vers une nouvelle philosophie transcendantale, Dordrecht, Springer, pp. 182-187.

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