Libertarisme, propriété de soi et homicide consensuel

Peter Vallentyne

pp. 5-25

L'A. soutient que, généralement, l'homicide consensuel (le suicide, l'aide au suicide, et l'acte de tuer une autre personne avec son consentement) est moralement permis, et que dans ces cas l'intervention d'un tiers visant à empêcher un tel homicide n'est pas permise. L'argument dépend de façon critique des thèses suivantes: (1) Les agents ont certains droits de contrôler l'utilisation de leur personne (une forme de propriété de soi). (2) Ces droits protègent leurs choix. (3) Les choix protégés par ces droits sont les choix de consentir ou non à certaines actions d' autrui avant qu'elles ne soient commises (et non pas après). (4) Il n'existe pas d'obligations impersonnelles (ou de préjudices impersonnels). (5) Si Dieu existe, il ne nous a pas interdit d'utiliser les ressources non-personnelles pour commettre un homicide consensuel.

Publication details

Full citation:

Vallentyne, P. (2003). Libertarisme, propriété de soi et homicide consensuel. Revue philosophique de Louvain 101 (1), pp. 5-25.

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