Mutations, mutismes

Werner Hamacher

pp. 31-70

L’essai se confronte à la nécessité de rendre plus précise et, par là même, de transformer la notion nancyenne d’être-avec-les-autres. C’est seulement s’il implique un être avec les autres qui ne puisse jamais appartenir à aucune communauté que l’être-avec-les-autres se présente comme la relation absolue et absolument indissoluble : la relation de toutes les relations qui est immédiatement une relation dont le corrélat n’est pas donné. Selon la structure infra-négative de cet être-avec-sans, les communautés ne peuvent se soumettre à des systèmes « symboliques », ni être saisies « comme telles » par elles-mêmes ou par les autres, ni se présenter ou se représenter elles-mêmes dans un corpus philosophique. L’être-avec-les-autres est l’être-sans que l’on appelle « philosophie ».

Publication details

DOI: 10.4000/cps.367

Full citation:

Hamacher, W. (2017). Mutations, mutismes. Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 42, pp. 31-70.

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