L'art de la Renaissance selon Burckhardt et Taine (la question des appartenances)

Marc Crépon

pp. 131-139

L’article suivant s’intéresse à la réception de Burckhardt en France, dont le principal inconvénient est qu’elle s’est faite en grande partie sur la troisième édition de La civilisation de la Renaissance en Italie, due à Geiger, lequel a travesti le brillant essai en somme érudite. Au-delà de ce constat de départ, on s’interroge sur un moment décisif de cette réception : la lecture (ou non-lecture) de Taine. L’enthousiasme affiché dans La philosophie de l’art cache en effet de profondes incompatibilités qui renvoient, à terme, à des conceptions radicalement opposées du rapport entre l’artiste et son milieu, l’artiste et son temps. La question posée est alors celle du « nous » — de la communauté à laquelle l’artiste se reconnaît une appartenance et dans laquelle s’inscrit la production des œuvres.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.777

Full citation:

Crépon, M. (2000). L'art de la Renaissance selon Burckhardt et Taine (la question des appartenances). Revue germanique internationale - ancienne série 13, pp. 131-139.

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