De l'importance des langues bantu pour l'analyse des phénomènes d'interface

Cédric Patin

pp. 83-108

Présentées pour la première fois dans Kisseberth & Abasheikh (1974), les données du chimwiini, dialecte du kiswahili parlé en Somalie, ont posé les fondements d’une impressionnante série de recherches consacrées aux phénomènes d’interface phonologiesyntaxe. Les langues bantu se sont dès lors trouvées au coeur d’une grande partie des travaux et débats dédiés à cette question. Dans ce travail, je reviendrai sur l’histoire de la relation étroite qu’ont ainsi entretenue ces langues, et notamment trois d’entre elles (le chimwiini, le kimatuumbi et le chicheŵa) et les différents modèles d’analyse de la phonologie phrastique (depuis la théorie «Endbased » de Selkirk (1986) jusqu’aux modèles minimalistes (Seidl 2001, Pak 2008, etc.), et suggérerai quelques pistes pouvant expliquer l’origine et l’importance de ce lien.

Publication details

Full citation:

Patin, C. (2013). De l'importance des langues bantu pour l'analyse des phénomènes d'interface. Histoire Épistémologie Langage 35 (1), pp. 83-108.

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