175050

(2013) Philosophia Scientiae 17 (2).

The endogenously active brain

the need for an alternative cognitive architecture

William Bechtel

pp. 3-30

La plupart des projets d’architectures cognitives dans les sciences cognitives et des explications des processus cérébraux dans les neurosciences interprètent l’esprit/cerveau comme réactif : le processus est déclenché par un stimulus et se termine par une réponse. Mais il y a de plus en plus de données laissant penser que le cerveau est endogéniquement actif : des oscillations de l’activité électrochimique à de multiples fréquences ont lieu dans le cerveau même en l’absence de stimuli et ceux-ci servent plutôt à moduler ces oscillations qu’à déclencher l’activité. De plus, des données montrent que cette activité endogène est utilisée dans diverses activités de traitement de l’information. Je m’appuie sur les données issues des enregistrements cellulaires unitaires, de l’EEG et de l’IRMf en situation passive, afin de soutenir la thèse d’un comportement oscillatoire continu dans le cerveau et d’identifier plusieurs manières dont ce comportement peut contribuer à la cognition. Si les sciences cognitives ont pour but de comprendre comment nous effectuons des tâches cognitives, elles ont besoin de développer des architectures cognitives qui intègrent le type d’activité endogène dynamique présentée par le cerveau.

Publication details

DOI: 10.4000/philosophiascientiae.846

Full citation:

Bechtel, W. (2013). The endogenously active brain: the need for an alternative cognitive architecture. Philosophia Scientiae 17 (2), pp. 3-30.

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